Suite du séjour à San Pedro

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
Changer de pays
San Pedro de Atacama est un lieu magique, quoique tourné à 90% vers le tourisme. Martin et Augusti, couple de bavarois, Klaus, bavarois également, un américain bourru et un anglais affable, constituent la fine et sympathique équipe qui s'embarque le 24 avril avec nous sur les hauteurs de la Cordillère, vers les lagunas altiplanicas, des lagunes isolées à 4200 mètres d'altitude.
Nous longeons puis traversons le salar d'Atacama.Cette vaste croûte de sel est rugueuse en surface. Contrairement au salar de San Antonio de Los Cobres qui nous apparaissait comme une belle surface satinée et immaculée, celui-ci peut-être noirâtre, grisâtre. Il réfléchit avec une grande intensité les rayons assassins de ces altitudes.

Au milieu du salar une lagune peu profonde, et dans son reflet, une bonne centaine d'échasses de flamencos des Andes qui s'amusent à fuir l'objectif fouineur de Martine récemment promue, après trois mois de stage brillant, photographe en chef du voyage.L'entêtement d'un flamant des Andes ne peut rien faire contre l'obstination d'une Martine des Alpes. L'escadrille capitule puis rend hommage à sa ténacité d'un joli vol en V, au ras de la longue focale qui isole sur le fond azur la majestueuse chorégraphie de ces danseurs flamencos.

 

Nous poursuivons notre route en laissant sur notre gauche un sacré Lascar, volcan actif dont le dernier éternuement remonte à 1993.Sur les hauteurs altiplaniques, royaume des camélidés andins, nous guettons la furtive vicuña , mais seul son cousin domestique, le lama, se prête à nos jeux argentiques.

 
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