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Merci à la vierge de San Cristobal d'avoir béni les débuts de ce périple. Santiago de Chile. Chili. Merci aux écrivains et à leurs œuvres. Compagnes exceptionnelles de Santiago à Caracas.
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Merci au Villarica, volcan actif de Patagonie, d'être resté bien sage quand nous étions à son sommet. Pucón. Chili. Merci à l'astronome amateur pour la belle observation des cratères lunaires. Puerto Varas. Chili. Merci à toi, Don Teofilo Cardenas Bustamante pour ta brillante carrière et ton humour décapant. Ile de Chiloé. Chili. Merci au capitaine du Puerto Eden et à son perroquet, pour l'étonnante navigation le long des côtes déchiquetées de ces terres australes. Patagonie. Chili. |
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Merci à mes pieds d'avoir tant souffert mais d'être encore vaillants après le tour des tours du Paine, le tour des mille peines. Torres del Paine. Chili. Merci aux manchots de Magellan de l'île Magdalena pour leur accueil charmant. La prochaine fois, nous aussi, nous porterons le smoking. Détroit de Magellan. Chili. Merci à toi glacier du Perito Moreno pour tes incroyables explosions cataclysmiques. Merci pour ta force qui nous rend humble. El Calafate. Argentine. Clin d'œil amical aux petits éléphants de mer de la péninsule Valdes. Puerto Madryn. Argentine. Merci pour l'avant-goût de paradis. Paraty. Brésil. |
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Ah, ces gorgées ensoleillées de Caïpirinha ! ! ! Barra Da Lagoa. Brésil. Merci aux poissons Ange d'avoir coincé la bulle avec nous. Ihla Grande. Brésil. |
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Elle avait une chute de reins du diable, un sexe d'écume, et de longues longues jambes qui sillonnent la Selva. Merci. Chutes d'Iguaçu. Brésil/Argentine. Merci à Marie-Laure pour les nombreuses tâches administratives réalisées en notre absence. Quel courage ! Paris 20ème. France. Merci au shopping-center d'Asunción. Paraguay. Merci aux puissants psychotropes qui ont perturbé le cerveau divin alors qu'il planchait sur la création du Nord-Ouest argentin. Résultat hallucinant. Salta. Argentine. Merci à nos familles pour les lettres reçues en poste restante. Merci aux inconnus qui nous ont ramassés à l'arrière de leur pick-up, avec nos vélos, au milieu de la vallée de la lune, bien épuisés. San Pedro de Atacama. Chili. Merci aux grands océans célestes des déserts atacumènes d'apporter un peu d'air aux fourmis ouvrières qui creusent leur tombeau de cuivre dans le cratère asséché de leurs peines. Chuquicamata. Chili. Merci à mes jambes, à leur vélocité qui me permit de rattraper le train qui m'abandonnait à 4000 mètres, en plein désert. Ouf ! Frontière Chili-Bolivie. Merci aux merveilles de l'océan blanc. Salar d'Uyuni. Bolivie. Merci à tous nos amis pour les messages et anecdotes savoureuses reçues par Internet. Zoubis zoubis. Merci et pardon ancestral aux huit millions d'indiens sacrifiés dans la mine d'argent de Potosi pour enrichir l'Europe. Potosi. Bolivie. Merci pour la vie à Juan et Oscar, à Pepo le singe, aux arbres, aux papillons, aux rivières, au jus de pamplemousse, au silence des terres perdues. Trek en Amazonie. Bolivie. Merci aux vaqueros de la pampa, aux dauphins roses du rio Yacuma, aux caïmans, paresseux et toucans. Pampa du rio Beni. Bolivie. Merci au génie architectural des Incas, des Jésuites et des Chrétiens. Le tout se mélange ici savamment. Cuzco. Pérou. Merci à la lune et au soleil pour l'éclairage d'un trek fantastique. Machu Picchu. Pérou. Merci aux mystères de résister à la science des hommes. Nazca. Pérou. Pisco Sour, mon foie ne te dit pas merci. Mon palais, si. Chili, Bolivie, Pérou. Merci à Sœur Caroline pour ses soins exceptionnels. Et vive les profiteroles ! Lima. Pérou. |
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Merci à tous les fous de l'île de la Plata, aux baleines, aux albatros, aux cormorans, aux pélicans, à toutes ces espèces ailées qui sans arrêt nous saluaient. Isla de la Plata. Equateur. Merci à la gérante de l'hôtel Pacifico pour son accueil et sa douce peine le jour de nos adieux. Puerto Lopez. Equateur. |
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Merci aux vrais artistes qui savent donner de l'âme à l'artisanat traditionnel. Quito. Equateur. Merci aux colombiens d'arrêter leurs conneries. Salle de transit. Bogota. Merci aux vénézuéliens d'être plus humains. Côte caraïbe. Venezuela. Merci à Elisa, pour son joli chalet perché sur ce hameau, là-haut, dans son bel écrin savoyard. Saint-Jean d'Arves. France. Merci à nos parents, frères et soeurs, pour leurs nombreuses attentions et services. Merci tout spécial à Laurence qui prit de son temps précieux pour corriger l'accentuation, les néologismes involontaires et mes divagations grammaticales. Muchas Gracias a mi padre, el señor Jacques Le Mercier pour l'ultime et impitoyable correction orthographique. Grand merci à Olivier pour son site Internet qui amplifiait la portée de nos aventures. Des heures et des heures de boulot pour un résultat planétairement généreux. Comment te remercier Antoine d'accueillir deux SDF dans ta maison. Notre retour n'en est vraiment que plus confortable. Merci à Bruno, le voyageur photographe, pour le prêt du matériel qui me permit de scanner nos diapos afin d'illustrer ce site. Merci enfin à vous tous, lecteurs occasionnels de nos messages latinos. Nous espérons qu'en donnant du temps au temps, vous avez pu parfois vous échapper dans un autre espace, nous accompagner un peu dans un monde ni pire ni meilleur, dans un monde où notre aventure n'avait d'autres ambitions que d'ouvrir nos propres yeux à la diversité naturelle de cette drôle de terre. Ce voyage de noces est terminé. L'aventure qu'il nous reste à vivre, c'est celle que Livingstone, mon pygmalion, avait sacrifié pour vivre sa destinée. Moi, cette aventure là m'attire énormément. Martine aussi. Normal. Nous sommes mariés pour le meilleur et pour le pire, mais ce n'est pas un serment qui nous lie, c'est un chemin qu'ensemble nous avons accompli, un chemin qui nous a menés vers une compréhension plus objective et moins passive de notre vaste monde, une communion de vue qu'il nous sera désormais fort agréable de cultiver. De toute façon, le quotidien nous rappelle déjà. J'entends Martine qui me cherche : - " Olivier, tu es là ? - Ouais, je finis d'écrire le récit. - Et bien dépêche-toi. J'ai trouvé un deux pièces à louer dans le XIème place Léon Blum. On le visite à 13 heures. - Hein ? Quoi ? Comment ? Où ça ? A 13 heures ? " Carpe diem.
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